twitto ergo sum

Dans la tête d'une couille...

Si je viens à vous livrer mes secrets aujourd’hui c’est qu’on n’arrête pas de me casser ces temps-ci. Oui on ne casse rien à chaque fois à part les couilles ! Quelle injustice ! Moi qui pourtant m’assure du bon fonctionnement de tout, qui vous assure paix et sérénité, voilà qu’on ne me laisse pas tranquille. Cette année, encore une fois je fais la une de l’actualité de manière directe ou indirecte. Voilà le trentième gouvernement constitué et je me retrouve chaleureusement représenté par 58 de mes compères devenus ministres (parce que normalement c’est *2 à moins qu’il n’y ait de souci), une seule paire de seins a été choisie, pour représenter toutes les autres poitrines du pays. Bon on l’a choisie celle là, parce qu’elle est inoffensive, pour qu’elle garde bien toutes ses consœurs à leur place habituelle.

 

On aurait pu en choisir davantage, pour montrer une belle mixité hypocrite comme d’habitude, mais on a préféré arrêter la mascarade de quotas ou de nombre jugé "correct", seule la compétence prime. Bien entendu, les autres couilles des partis politiques s’assurent que les seins ne les ennuient pas trop au niveau de la compétence. Sauf quelques exceptions, certaines "molles" qui font voir quelques poitrines soi-disant intelligentes ( ?), et puis malheureusement certains seins - enfantés par des "grosses" - qui sont protégés, selon le grand principe de la solidarité testiculaire. Oui pour moi, les seins servent soit à nous faire frétiller, soit à allaiter une paire de mini-couilles. Enfin, il faut que vous arrêtiez tout de même avec vos histoires de droits égaux ! Nous ne le sommes pas, nous sommes plus forts que vous et de loin.

 

Regardez autour de vous, le pays n'appartient qu'à nous, vous ne pouvez pas sortir comme vous le voulez, vous ne pouvez pas vous vêtir comme vous le souhaitez, à la campagne on préfère que nous soyons ceux qui vont étudier, pas vous espèce de seins ! On peut se faire recruter quand on veut sans qu’on n’ait peur de nous, le recruteur ne redoute pas de mini-seins ou de mini-couilles à venir ou qui sont déjà là et à charge! Même pour faire les magouilles, statistiquement parlant, on ose ce que vous ne pouvez imaginer, d’où le mot magouille qui rime avec mon nom, je sais ça fait mal! (OUILLE!)  Aujourd'hui qu'est ce que j'étais fière de lire qu'on vous comparait aux infirmes dans un bus, mendiante poitrine! Tout ça pour une seule place au gouvernement?  Nous ne vous prendrons jamais au sérieux parce que nous savons garder la tête froide, quand vous vous cachez ! Parce que dès que je vois le bout de l’un de vous, là je ne réponds plus de moi-même ! Ma force dépend de votre absence, ma faiblesse est causée par votre présence ! Alors, nous sommes différents et de ce fait inégaux alors arrêtez de nous casser !



08/01/2012
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